Qu’est ce que l’ostéopathie ?

Définition de l'Ostéopathie

L’ostéopathie est une méthode de soins qui s’emploie à déterminer et à traiter les restrictions de mobilité qui peuvent affecter l’ensemble des structures composant le corps humain.

Toute perte de mobilité des articulations, des muscles, des ligaments ou des viscères peut provoquer un déséquilibre de l’état de santé. L’ostéopathie est fondée sur la capacité du corps à s’autoéquilibrer et sur une connaissance approfondie de l’anatomie.

Les 3 concepts orginiaux de l'Ostéopathie

  • La main, outil d’analyse et de soin;
  • La prise en compte de la globalité de l’individu;
  • Le principe d’équilibre tissulaire.

Elle nécessite des compétences spécifiques, une connaissance approfondie du fonctionnement du corps humain et des interactions entre chacun de ses systèmes.

Elle prévient et soigne de nombreux troubles physiques et agit également aux plans nerveux, fonctionnel et psychologique. Elle aide chacun à gérer, de manière responsable et autonome, son “capital vie” pour un mieux-être au quotidien.

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Le traitement

Ce qu’il faut savoir :

Une première consultation dure en moyenne 45 minutes à 1 heure, selon le type de pathologie et la chronicité de celle-ci.

Une séance d’ostéopathie commence par un interrogatoire clinique : chronicité de la douleur, signes l’augmentant ou la diminuant, périodes paroxystiques, etc. Le thérapeute doit savoir tout ce qui peut lier votre histoire à celle de la douleur. Il est essentiel de ne rien laisser au hasard quand il vous pose des questions, et le laisser lui -même écarter des réponses sans rapport. Il est très important que vous ameniez vos examens (radio, scanner, IRM,…), même si ceux-ci datent un peu.
Ensuite, le thérapeute vous examine : debout, allongé, tests de mobilité actifs, passifs, tests de resistance, etc. C’est le moment où le « toucher » devient primordial.
L’ostéopathe apprécie la flexibilité des articulations et des tissus du corps pour situer le problème. Ceci nécessite des connaissances anatomiques, physiologiques et surtout techniques très approfondies. Les techniques thérapeutiques qui font le plus souvent peur au public sont les techniques dites de « thrust ». Ces techniques peuvent avoir pour conséquence un « pop » ou « crack » articulaire, qui n’est en aucun cas la conclusion d’une manipulation. Ces techniques sont parfois nécéssaires, mais d’autres peuvent soit les compléter soit les remplacer.

L’après séance

A la suite d’une séance, vous vous sentirez généralement fatigué. La gène qui peut suivre parfois la séance disparait dans les 48-72h qui suivent. Elle est due à l’inflammation qui suit la manipulation. Le but de la première séance est avant tout de « débloquer », relâcher, réinformer les tissus. Pour une pathologie chronique, il peut vous falloir plus d’une séance pour faire disparaiître les signes qui vous ont poussé à consulter.

Il faut toujours espacer les séances d’au moins quelques jours, voire quelques semaines pour que le corps s’habitue à son équilibre retrouvé, et que vous en ressentiez les bienfaits. Dans la plupart des cas cependant, et notamment les cas aigus (signes apparus depuis quelques jours, urgences) comme les dorsalgies hautes, ou les lumbagos, les suites de séances sont rapidement très positives, car le corps n’a pas eu le temps de s’ancrer dans un déséquilibre complet, et la première séance est souvent source de satisfaction.

Nos techniques

Le traitement ostéopathique, qui a pour but de restaurer la physiologie tissulaire par une pratique manuelle adaptée, fait appel à une large gamme de techniques, à visée réflexe ou d’équilibration. Ce choix se fera en fonction du patient et de son état de santé, des examens complémentaires, de la région à traiter et des symptômes présentés.

Les techniques "structurelles"

Ce sont des techniques essentiellement à visée articulaire produisant une action réflexe de correction, agissant localement sur la dysfonction elle-même. Il s’agit de gestes de faible amplitude et de haute vélocité respectant les limites physiologiques de l’articulation.

A aucun moment, et ce même si on entend un crack, il ne s’agit de remettre en place quelque chose de déplacé, mais de redonner à la partie du corps concernée toute sa physiologie.

Les techniques "viscérales"

Ces techniques s’adressent aux organes viscéraux qui pour plusieurs raisons peuvent avoir perdu de leur mobilité et leur motilité, ceci ayant engendré des perturbations de leur métabolisme (minime) et éventuellement provoqué différentes douleurs à distance.

L’ostéopathe va alors chercher à leur redonner mobilité et motilité perdues en travaillant dessus ainsi que sur leurs moyens d’attaches.

Les techniques "fonctionnelles"

Ce sont des techniques confortables, douces qui s’adressent à l’ensemble des tissus de soutien (conjonctif, aponévrotique…) du corps. Elles vont dans le sens du relâchement des tissus de la région à traiter.

L’ostéopathe peut solliciter la participation du patient, notamment par l’intermédiaire de sa respiration.

Elles sont indiquées chez les patients de tous âges et bénéficient de très peu de contre-indications.

Les techniques "d'énergie musculaire"

Elles sont aussi appelées techniques « myotensives ». Ce sont des techniques par positionnement et qui utilisent le « contracter-relâcher » pour redonner de la mobilité aux tissus sollicités par ce travail.

Ce sont des techniques confortables qui nécessitent la participation active du patient.

Elles sont particulièrement indiquées dans les phases aiguës, et s’adressent aussi bien à l’enfant qu’à la personne âgée.

Les techniques "crânio-sacrées"

Ces techniques s’appuient sur la notion de Mouvement Respiratoire Primaire, décrite par le Dr SUTHERLAND, pour qui, le crâne possède des mouvements spécifiques pouvant être transmis au reste du corps et ressentis par le thérapeute.

Ce dernier se servira de ceux-ci pour réharmoniser toutes les tensions. Ce sont des techniques qui sont notamment fréquemment utilisées pour le traitement des nourrissons, car très douces.

Les techniques "fasciales"

Ces techniques s’appuient sur des tissus extrêmement importants pour l’ostéopathe, les fascias. Ce sont de grandes cloisons  de tissus conjonctifs qui entourent et relient les organes entre eux et à la charpente osseuse, et grâce auxquels, une partie du corps peut communiquer avec une autre. Ils servent également au transport des nerfs et des vaisseaux, et ont aussi un rôle immunologique extrêmement important.

L’ostéopathe va agir sur ces fascias par des techniques très douces afin de leur rendre toute leur souplesse et leur mobilité.

Pour qui ?

Nourisson

Chaque naissance devrait être suivie d’un examen ostéopathique attentif.

L’accouchement peut être le premier des traumatismes pour le bébé. Trop long ou trop court, il peut perturber le fonctionnement normal des structures crâniennes et en perturber le développement. Difficile, il nécessite parfois l’emploi de spatules, ventouses ou forceps, qui vont influer sur la mobilité des jonctions des os du crâne et occasionner des troubles fonctionnels immédiats ou ultérieurs.

Souvent, les nouveaux-nés naissent avec la tête un peu déformée, le crâne en obus, un oeil plus fermé que l’autre, une oreille plus en avant que l’autre, le nez un peu écrasé… Les parents s’entendent dire que cela se remettra tout seul. Pourtant il en résulte souvent une ou plusieurs dysfonctions ostéopathiques pouvant générer des troubles fonctionnels.

Un examen très doux des différentes mobilités physiologiques (crâne, sacrum, abdomen…) détectera aisément les dysfonctions mineures à l’origine de tous ces maux. Par une correction manuelle appropriée, toujours en douceur, votre bébé retrouvera toute sa joie de vivre. Les mains expertes et attentives d’un ostéopathe lui permettront de bien démarrer dans la vie.

Quand consulter ?

Il est nécessaire de consulter un ostéopathe dans les cas suivants:

  • lorsque, lors de l’accouchement, on a utilisé de forceps, ventouses ou spatules
  • si l’expulsion a nécessité une forte pression sur l’abdomen de la maman
  • lorsque la présentation s’est faite par le siège, le front ou la face
  • après une forte traction sur la tête
  • crâne déformé
  • en cas de naissance gémellaire (voire plus)
  • quand le cordon s’est enroulé autour du cou
  • lorsque l’accouchement s’est effectué sous péridurale
  • quand le travail a été trop long (plus de 8 heures) ou trop court (moins de 2 heures)
  • en cas de prématurité (le crâne est plus fragile)
  • en cas de souffrance fœtale, voire de réanimation même légère du bébé.

L’observation de votre bébé est importante et il ne faut pas hésiter à consulter lorsque votre bébé :

  • se cambre en arrière lorsqu’on le prend ou qu’on lui donne la tétée
  • est raide, avec les bras et les mains crispées
  • sursaute au moindre bruit et présente des petits tremblements
  • est atone et a du mal à tenir sa tête
  • pleure en permanence
  • dort très peu
  • régurgite souvent
  • ne digère pas et est agité après la tétée
  • met un temps infini à téter
  • a du mal à téter
  • use ses cheveux derrière la tête de façon asymétrique
  • est tombé de la table à langer, même si la radiographie n’a mis en évidence aucune lésion
  • a une mauvaise position ou une asymétrie des hanches, des jambes ou des pieds
  • met toujours un bras en arrière
  • tourne toujours la tête du même côté et dort toujours du même côté
  • présente un strabisme permanent (divergent ou convergent)
  • a des troubles ORL à répétition : otites, bronchites, respiration bruyante…

L’ostéopathie ne dispense en aucun cas d’un suivi pédiatrique conventionnel.

Femmes enceintes et post-partum

Consulter un ostéopathe pendant une grossesse aide à aborder celle-ci de façon plus paisible et confortable, grâce à des techniques douces, adaptées et ciblées.

La grossesse est un moment particulier dans la vie d’une femme.
Elle induit la nécessité d’une adaptation permanente de l’ensemble de son organisme et de sa posture afin de faire face au développement de l’embryon puis du foetus.
L’ostéopathie ne dispense en aucun cas d’un suivi obstétrical conventionnel.

Quand consulter ?

Sur le premier trimestre
La prise en charge en ostéopathie permet d’optimiser les régulations neurovégétatives et d’agir ainsi sur les nausées, vomissements, troubles du transit, lombalgies et l’irritabilité fréquents à cette période.

Sur le deuxième trimestre
L’expansion de l’utérus refoule les viscères de l’abdomen, limitant ainsi les mouvements du diaphragme. Cela peut entraîner des troubles vasculaires, des contractions : l’intervention de l’ostéopathe permet de restaurer la mobilité du bassin et de l’abdomen et d’améliorer la souplesse des tissus environnants.

Sur le troisième trimestre
L’action de l’ostéopathe sur l’équilibre général du corps, sur les zones vertébrales trop ou trop peu sollicitées et les tissus permettra une prise en charge efficace des douleurs, du reflux gastro-oesophagien, de la fatigue et du syndrome canal carpien souvent rencontrés à cette période.

L’accouchement demande une mobilisation totale de la force et de l’énergie de la future maman. Le travail de l’ostéopathe consiste à repérer toutes les dysfonctions qui entraînent des perturbations, et à agir ensuite pour diminuer les contraintes (tant chez la mère que chez l’enfant) liées au passage du fœtus dans le canal génito-pelvien lors de l’accouchement.

Le post-partum
La consultation ostéopathique est fortement conseillée dans les semaines qui suivent la naissance car elle favorise de nombreuses améliorations : faciliter le confort dans l’allaitement, traiter des douleurs persistantes (lombalgies, sciatiques, canal carpien…), celles plus spécifiquement liées à l’accouchement (position, effort d’expulsion, expression abdominale, épisiotomie, suites de péridurale, césarienne…), restaurer une posture de confort.
Elle optimisera la rééducation périnéale et favorisera ainsi un retour normal aux activités de la vie courante.

Enfants

De la marche à la petite enfance, les enfants traversent différentes périodes qui peuvent les amener à consulter un ostéopathe.
Des chutes anodines lors de l’apprentissage de la marche, des troubles de la statique (cyphose, lordose, scoliose,…) lors de la croissance et même le port d’appareil orthodontique ne doivent pas être mis de côtés et sont importants à une évolution harmonieuse des enfants.

Quand consulter ?

Ostéopathie et petite enfance :
A l’âge de l’apprentissage de la marche, des chutes, même anodines, peuvent provoquer différents troubles :

  • sommeil perturbé
  • affections O.R.L.
  • excitation, colère, énervement
  • digestion perturbée, constipation
  • déviation de la colonne vertébrale
  • mauvaise statique, désordre postural…

L’ostéopathie est une thérapie de choix pour corriger les séquelles des traumatismes.

Ostéopathie et scolarité :
L’enfant souvent décelé à l’école comme “ne tenant pas en place, rêveur, manquant de concentration… », nécessite un traitement ostéopathique.
Ce suivi lui permettra de se détendre, de mieux se concentrer et d’être ainsi plus attentif. Les enfants sont particulièrement réceptifs et sensibles au confort apporté par le traitement. Les difficultés scolaires seront d’autant plus améliorées que le traitement sera précoce.

Ostéopathie et colonne vertébrale :
Les troubles de la statique chez l’enfant (scoliose, lordose, cyphose) sont le signe d’une mauvaise adaptation du corps.Les causes, qui peuvent être viscérales, traumatiques, crâniennes, seront déterminées par un diagnostic ostéopathique spécifique.
Des techniques de correction adaptées amélioreront ces troubles vertébraux. La collaboration avec d’autres professions de santé est parfois nécessaire.

Ostéopathie et orthodontie :
A l’heure actuelle, on pose de plus en plus d’appareils dentaires et de nombreux orthodontistes travaillent en collaboration avec les ostéopathes pour la réussite du traitement et pour le confort de l’enfant. L’appareil orthodontique prend appui sur les structures du crâne pour faire levier sur la mâchoire et les dents.
Ces contraintes peuvent provoquer :

  • maux de tête, maux de dos
  • vertiges
  • troubles visuels
  • difficultés de concentration
  • modification de l’humeur

Un suivi ostéopathique régulier au cours des soins dentaires est nécessaire pour pallier à ces maux, contrôler et guider les réaction du crâne et du corps.

Personnes âgées

Au fil des ans notre corps est sujet à des transformations qui, progressivement, entrainent des diminutions de l’ensemble de ses fonctions, favorisant l’apparition d’incapacités. Une personne âgée peut se voir au fur et à mesure privée de ses repères, de son potentiel à communiquer correctement avec son entourage et être exposée aux chutes. Elle se retrouve ainsi restreinte dans les actes de sa vie quotidienne.
Ces restrictions peuvent dès lors engendrer perte d’autonomie et isolement, et avoir une incidence non négligeable sur le plan psychologique et social.

Quand consulter ?

Être suivi le plus tôt et le plus régulièrement possible par un ostéopathe permet de retrouver et de renforcer ses fonctions en travaillant sur la mobilité générale de son corps.
Promouvoir le « mieux vieillir » en maintenant un bon état global, physique, et psychique de l’individu par une action de prévention tout au long de la vie, garantit son capital santé. Par exemple, les traitements ostéopathiques améliorent l’équilibre, diminuent les douleurs ressenties à court et long termes et ainsi participent à l’amélioration de la qualité de vie.

Sportifs

Toute perte de mobilité des articulations, des muscles, des ligaments ou des viscères peut provoquer un déséquilibre de l’état de santé. Celui-ci se manifeste chez le sportif par différents symptômes, de la simple contracture à la douleur chronique, altérant de toute façon les performances.

Structure équilibrée + mobilité correcte = fonction optimale

L’ostéopathie améliore vos performances :
Par son action spécifique sur l’ensemble du corps, l’ostéopathe saura reconnaître et traitera les véritables causes des douleurs limitant la pratique de l’activité sportive.
Par son efficacité, il améliore le potentiel et la puissance musculaire, la souplesse articulaire et la capacité respiratoire. Le traitement ostéopathique permet également une meilleure concentration avant l’épreuve et une récupération optimale après l’effort.

L’ostéopathie chez l’enfant sportif :
Elle est particulièrement indiquée pour corriger les conséquences des chutes et traumatismes.
De manière préventive, des bilans réguliers sont également recommandés pour suivre l’enfant sportif dans son dévelop-pement. Il est intéressant de contrôler les candidats qui se destinent à une activité sportive intense. La conservation de l’équilibre de leur corps permettra de pratiquer ce sport durablement.

Quand consulter ?

À titre préventif

  • pour établir un “check up”, pour préparer une épreuve.

À titre curatif

  • pour rééquilibrer de façon très précise les axes articulaires qui ont été perturbés par un choc.
  • après fractures, entorses, opérations chirurgicales pour aider à une bonne cicatrisation,
  • pour effacer les traumatismes même anciens.

Mais aussi en cas de :

  • chutes sans traumatismes osseux ni lésions visibles sur une radio
  • douleurs articulaires diverses
  • tennis elbow, talalgies, pubalgies, périarthrites, épicondylites…
  • essoufflement à l’effort, “point de côté”…
  • sciatiques, cruralgies, cervicalgies, dorsalgies, lombalgies
  • maux de tête, troubles de l’équilibre, vertiges
  • mauvaise récupération entre les épreuves
  • stress, manque de concentration, troubles du sommeil.

Monde du travail

Quel que soit le métier, chacun passe quotidiennement de nombreuses heures dans la même posture, ou à répéter le même mouvement. Être assis devant un ordinateur, porter des objets, des caisses ou des outils, faire un travail manuel avec un bras toujours sollicité, ou simplement travailler dans des positions pénibles, sont des facteurs de nombreux troubles musculo-squelettiques (TMS). Le stress et les efforts du quotidien : porter les enfants, faire du ménage, du bricolage, sont également des éléments à prendre en compte.

Comment se manifestent-ils ?
Les troubles du sommeil apparaissent, la concentration au travail devient difficile, les douleurs se font ressentir, et de la fatigue morale peut en découler. Le temps passé au travail est important, et lorsque l’ergonomie est mauvaise, les TMS se manifestent par l’apparition de douleurs et autres gênes diverses.

Maçon, agriculteur, vendeur, ouvrier de l’électronique, cuisinier, technicien de surface, etc. peuvent être tous sujets à des TMS. Fatigue oculaire, maux de tête, mal de dos, raideur du cou et des épaules, fourmillements dans les doigts, sont les principales pathologies liées au travail sur lesquelles l’ostéopathie peut agir.
Les TMS touchent toutes les professions, quel que soit le secteur d’activité, et représentent plus de 80% des maladies professionnelles actuellement reconnues. À l’écoute de ces affections musculaires ou articulaires liées aux conditions de travail, l’ostéopathe utilise une méthode de soins qui s’emploie à déterminer et à traiter les restrictions de mobilité qui peuvent affecter l’ensemble des structures composant le corps humain.

L’ostéopathie intéresse toutes les professions. Pour exemple :

  • L’ostéopathie et emploi de bureau
    Rester plus de sept heures devant un ordinateur fait apparaître certains troubles : engourdissements, sensations de brûlure ou fourmillements, faiblesses musculaires, douleurs, palpitations, enflures, sensations de raideur, d’ankylose.
  • L’ostéopathie dans le secteur du bâtiment
    Dans le Bâtiment et Travaux Publics, les épaules et le dos sont très sollicités entraînant les pathologies suivantes : sciatique, tendinite de la coiffe des rotateurs, bursite, épicondylite, syndrome du canal carpien, tendinite du tendon d’Achille.
  • L’ostéopathie dans le secteur agricole
    Dans ce secteur, les TMS représentent 95% des maladies professionnelles. Affections périarticulaires, du rachis lombaire, problèmes respiratoires de mécanisme allergique, lésions chroniques de ménisque.

Quand consulter ?

L’ostéopathie améliore la qualité de vie au travail.
L’apparition des premières douleurs et tensions doit inciter à consulter un ostéopathe qui effectuera un bilan complet. Il redonnera au corps sa capacité d’adaptation aux contraintes qu’il subit.
Une prise en charge ostéopathique régulière est encore plus indispensable au corps humain que le contrôle technique d’une automobile, évitant accidents et usures prématurées.

Le corps opère une phase d’accumulation silencieuse de tensions et lance un cri d’alarme lorsque ces dernières deviennent plus apparentes, plus inconfortables et constantes. Identifiant l’origine physique des différents troubles liés aux conditions de travail, l’ostéopathe par ses interventions manuelles douces rétablira le bon fonctionnement de l’organisme. Pour soulager le patient il lui rendra sa capacité d’adaptation à son environnement.

Le stress

Un salarié sur cinq déclare souffrir de troubles de santé liés au stress au travail (Source INRS). Le stress provient des agressions extérieures que subit l’organisme : bruit, surmenage, pression, conflits… Il provoque des modifications dans le corps en tant que système de défense.

L’ostéopathie propose une réponse thérapeutique pour les patients souffrant des symptômes dus au stress comme les palpitations, l’angoisse, les douleurs musculaires, les maux de tête. Le rééquilibre du corps peut être obtenu de différentes manières :

  • une action cranio-sacrée ciblant le système nerveux qui gère nos réserves d’énergie et régule l’hyperactivité musculaire,
  • une action viscérale, pour le relâchement des structures environnantes des viscères,
  • une action tissulaire ou respiratoire, via le travail du diaphragme ostéo-articulaire, pour le soulagement des tensions musculaires accumulées.

Quand consulter ?

Le stress se manifeste sur trois niveaux :

  • augmentation du taux d’adrénaline, qui permet à l’organisme de réagir rapidement (augmentation du rythme cardiaque, respiration plus rapide)
  • augmentation du taux de cortisol qui a un rôle d’anti-inflammatoire. Si à cette étape l’organisme réussit à lutter contre le stress, le corps pourra revenir à la normale. Dans le cas contraire, le stress devient chronique et le dernier niveau se met en place.
  • au troisième niveau, le système nerveux, trop sollicité, prend le dessus sur la gestion de nos réserves d’énergie. C’est à ce moment là que les troubles apparaissent. Attention à ce que le stress ne contribue pas à l’installation de maladies chroniques voire dégénératives (tumeurs, maladies auto-immunes, hypertension…).

Les symptômes dus à un état de stress chronique sont :

  • douleurs musculaires et articulaires,
  • maux de tête, troubles du sommeil,
  • troubles de l’appétit et de la digestion,
  • sueurs inhabituelles,
  • mal de dos,
  • nervosité,
  • palpitations.

Mal de dos

Le “mal de dos” (lombalgie, dorsalgie, cervicalgie) est le cheval de bataille de nombreuses spécialités médicales ou paramédicales : rhumatologues, vertébrothérapeutes, kinésithérapeutes. L’approche thérapeutique de ces affections par l’ostéopathie est différente par le concept et spécifique par les techniques utilisées.
Différente, car l’ostéopathe considère dans la majorité des cas ce symptôme comme la conséquence d’une suite adaptative plus ou moins complexe. Par exemple, une douleur dorsale peut être liée à des maux d’estomac ou à une dysfonction de la vésicule biliaire.

Quand consulter ?

Le « mal de dos » est à considérer pour tout les âges:
Chez l’enfant, la douleur de dos générée par le port d’un cartable trop lourd, par une chute, par une scoliose, n’est jamais à négliger. Chez la personne âgée, les douleurs ne sont pas une fatalité, même en cas d’arthrose ou d’ostéoporose. Des techniques douces et adaptées permettront de les soulager.

L’approche ostéopathique n’exclue en aucun cas les examens ni les bilans conventionnels, qui devront être préalablement effectués.

Tenant compte de la globalité de chaque individu,l’ostéopathe traite les structures impliquées dans l’apparition de cette souffrance. Par exemple, la contrainte mécanique exercée sur la zone lombaire est majorée ou provoquée par des facteurs locaux ou éloignés de la zone douloureuse et d’origines diverses :

  • colites fonctionnelles spasmodiques
  • tensions ligamentaires adbominales
  • cicatrices et adhérences viscérales
  • séquelles de chutes, accidents de voiture
  • entorses (chevilles, genoux)
  • traumatismes crâniens…

Ainsi, il ne faudra pas s’étonner de consulter pour le bas du dos et d’être soulagé par la correction ostéopathique d’un pied ou d’un estomac. Nos habitudes gestuelles, nos obligations professionnelles, les stress du quotidien, l’ergonomie de notre mobilier, une mauvaise alimentation, sont autant de causes de douleurs vertébrales.